Dimanche matin j'étais en route vers l'aéroport, coup de téléphone de Daniel, je n'entends rien de ce qu'il me dit mais comprends seulement le mot "problème" mince ils ne seront sans doute pas à Bobo ce soir ai-je interprété. Une fois arrivé à l'aéroport j'appelle Daniel qui m'explique son affaire de vol, il a besoin d'un sac de couchage. Grâce à mon ami Bertrand Julien chef d'escale de la compagnie Aérienne 'Euralair Horizon" (quel débrouillard ce Bertrand), Daniel se fera livrer par Boeing à Bobo le soir même un sac de couchage neuf, un grand merci à toi Bertrand. Un sac de couchage collector tip top siglé Paris-Dakar. Daniel était super heureux. J'arrive en fin d'après midi sur l'aéroport de Bobo Dioulaso où le bivouac du Dakar est déjà installé. Il faut voir ça! le nombre d'avion, les installations, incroyable, c'est une machine énorme, mais où est l'équipe dans tout ça?Marc
je laisse un message sur le répondeur de Daniel.
Il faut savoir qu'en Afrique les portables fonctionnent très bien mais
seulement dans les grandes villes, l'équipe n'est sans doute pas encore
arrivée. La nuit est tombée je pars visiter les stands des grosses
équipes qui ont entamé les grosses révisons sur les véhicules
de course. Soudain dans la nuit apparaît une silhouette familière:
"Ils sont là". La Savane et le Toyota sont sagement stationnés
prés du stand "'Euromaster" qui est devenu en quelque sorte
leur point de ralliement au fil des Bivouacs. Sur le Dakar Euromaster se charge
du montage des pneus sur tous types de jantes, moto, voiture, camion, ce service
est offert à tous les concurrents pourvu que ceux-ci fournissent eux-même
le pneu. La Colorale a elle même bénéficié des services
d'Euromaster pour la pose d'une rustine suite à l'unique crevaison
du parcours en 9500 km! de plus le team Euromaster est super sympa
et a très bien accueilli nos aventuriers.
Personne autour des deux 4x4. Je fini par croiser Daniel qui était
à ma recherche, il était déjà passé à
l'avion récupérer son sac de couchage et faire la bise aux hôtesses
de l'air, sacré Daniel! retour aux voitures, elles ne sont plus là!
en fait les deux 4x4 sont un peu plus loin en train de se faire toiletter,
un équipe de jeunes Bobolais est en train de bichonner la Renault et
le Toyota. Tous les véhicules du rallye passeront entre leurs mains
de la plus petite moto au plus gros des camions.Marc
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L'équipe se retrouve au complet autour d'un apéro de bienvenue. Je fais un peu plus connaissance du grand Yves et des deux St Bernard Francis et Thierry. Puis c'est l'heure du repas au bivouac, incroyable il y a là un self service avec une quantité incroyable de table et de chaise installé sous trois immenses abris en bois recouvert de joncs bien utiles sous les grandes chaleurs.
Une vue prise d'une hauteur montrant le campement de Savane Aventures à Bobodioulasso
L'équipe a cherché à se loger en ville mais tous les
hôtels étaient complets, les tentes ont donc été
dressées au bivouac pour une bonne nuit réparatrice. Daniel
tient à son confort car il est le seul à s'être équipé d'un lit pliant, il faut dire qu'il souffre par moment d'une sciatique!
Lundi 12 janvier. Journée de repos pour les concurrents du Dakar. Nos amis en profitent eux aussi pour réviser leurs véhicules. Tout d'abord le réservoir arrière de la Savane est déposé, en effet il y a un doute, le réservoir ne se remplirait pas totalement! "rempli ou pas rempli" ou "on arrive pas à pomper les vingt derniers litres" de plus la jauge ne fonctionne plus! Yves préconise le démontage Daniel non. Moi j'observe et prend des photos . Le réservoir est par terre en cinq minutes (ça valait pas le coup de s'en priver), ils vont en avoir le coeur net. La jauge est démontée "Il n'y plus de flotteur" celui-ci sera retrouvé après que Yves ait retourné le bidon en épandant au passage quelques litres d'essence sur le tarmac. Ok mais "ça n'explique pas pourquoi on ne peut pas remplir totalement le réservoir" ça discute ferme:" le flotteur remonterait-il dans la goulotte?" mais "non avec la pression du pistolet il est forcement repoussé". les hypothèses vont bon train, bon "on remonte comme ça on verra bien lors du prochain plein".Daniel est allé faire le plein en ville, Yves s'est empressé de lui demander "combien" il avait pu mettre? Daniel : " j'ai pas fais gaffe" silence de Yves désabusé!il faudra attendre un autre plein.
Francis et Thierry s'occupent de leur coté du Toyota et n'hésitent pas à donner la main aux Coloralmans quand le besoin s'en fait sentir. Tous les niveaux sont vérifiés, les freins réglés,Le filtre à air à bain d'huile est nettoyé( il y a du sable au fond du bol) , le cockpit à même droit à un coup de soufflette donné par Francis il est vrais que son Toyota est équipé d'un compresseur branché sur la prise de force ça aide. Mais les Coloralmans exigeant ne trouvent pas le travail assez bien fait. Francis lève les yeux aux ciel: "il n'y a qu'eux qui fassent bien les choses". Yves couché sous la Colorale constate une trace d'huile sur le pont arrière coté droit et s'aperçoit que celui-ci est criqué d'où la fuite. On ne sait pas quelle en a été la cause toujours est-il que Daniel se met en quête de trouver assistance auprès des grandes équipes pour faire faire si possible une soudure. Yves en profite pour contrôler les serrages des fixations du pont et ressert plusieurs d'entre elles. Une magnifique soudure sera réalisée par un mécanicien du team Jan De Rooy, le fils Gerard prendra lui-même la direction de l'intervention. Un grand merci à l'équipe CAMION DE ROOY. Marc
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A
coté d'un grand frère, le Renault Kerax
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Dans l'après-midi gros problème de cigare (seuls Daniel et
Yves savent de quoi je parle quelle rigolade).14h la mécanique est
terminée de plus ça creuse l'estomac direction la cantine Sanglier
au menu. Une rencontre très sympathique avec un ancien instituteur
Bobolais aujourd'hui retraité qui a reconnu la Colorale en effet il
s'est soudain souvenu en avoir connu une en 1957 qui sillonnait le pays, conduite
par un inspecteur d'académie ce dernier utilisait la Renault 4x4 pour
visiter les écoles à travers tout le pays. La conversation à
d'ailleurs été enregistrée par un journaliste de R.T.L.
Il se souviens aussi avoir connu quelques Juvaquatre là c'est moi qui
était plus attentif et concerné.
Dans l'après-midi Daniel fera une sortie en extérieur pour une
série de photo pour Auto Verte et aussi pour trouver un hôtel
pour l'équipe. Le soir comme les voitures sont prés du stand
Euromaster et qu'il y a un pot offert de nombreuses personnes viennent admirer
la Savane, Daniel noue d'excellent contact. Luc Alphand viendra discuter un
instant, mince mon numérique est tombé en panne de batterie
je n'ai pu immortaliser la rencontre.Marc
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Lundi soir après le dîner et aussi la bouteille de Bordeaux (bien chambrée) et le Camembert apporté la veille par avion (bien coulant le camembert avec cette chaleur).L'équipe me raconte leurs aventures passées mais aussi trace sur une carte l'itinéraire passé et à venir.
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J'ai eu droit à être raccompagné en ville en Savane, il faut d'abord retrouver l'hôtel que Daniel a réservé car la nuit Bobo Dioulaso est peu éclairée de plus Daniel n'a ni noté le nom ni l'adresse Vous allez à Bobo avec un plan de Paris mince aucune rue qui correspond c'est d'un compliqué... Nous rencontrons Brigitte et Frédérik une mère et son fils des Français résidants à Bobo passionnés de voiture qui me raccompagneront à mon propre hôtel amicale souvenir les amis.Marc
Mardi 13 janvier. 10h après une dernière photo avec en fond l'avion du webmaster, Savane Aventures prenait ce matin la direction de Bamako. Toute la caravane du Dakar a déjà quitté les lieux, le bivouac s'est totalement vidé en quelques heures. Ils préfèrent partir après les coureurs pour ne pas les gêner, ils sont arrivés en soirée au bivouac de Bamako , après le repas ils ont repris la route de nuit vers Ayoun ils n'ont pas arrêté de rouler le trajet ne s'est pas trop mal passé mais ils sont bien fatigués mais tout va bien le plus dure est fait ils tiennent le bon bout.